
Attention: "déjeuner" est le premier repas de la journée, peu importe quand il est pris.
Selon WordReference.com
déjeuner nm (repas du matin ou de midi) lunch n
Nous prenons le déjeuner en famille.
déjeuner⇒ vi (manger le matin ou le midi) have lunch vi
literary take lunch vi
Nous déjeunons souvent ensemble.
déjeuner, déjeuner de vtr ind (manger qch) have for lunch expr
Les employés déjeunent souvent d'un sandwich.
Employees often have just a sandwich for lunch.

Pourquoi cette phrase est-elle considérée comme ambiguë?
Maɣef ay tettwaḥseb tefyirt-a d timsullest?

parce que, selon la région où elle est employée, elle peut signifier le premier repas de la journée (le matin) ou le second (le midi).
En france, le 1er est le petit-déjeuner, mais en Belgique, c'est le déjeuner, tandis que le 2d est en France le déjeuner, et en Belgique le dîner.
Une partie du Nord et de l'Est de la France disent comme les Belges.
Il y a la même ambiguité en anglais avec "dinner" qui peut signifier soit le repas du midi, soit celui du soir...

Merci mon ami,
J'ai remarqué cela.
Une question:
Pour ceux qui disent "déjeuner" pour le petit-déjeuner, et "dîner" pour le déjeuner, quel nom utilisent-ils pour le "dîner"? Est-il "souper"?
Pour l'anglais: peut-on considérer que ceux qui appellent le déjeuner "dinner" et le dîner "supper" ont emprunté/calqué cela auprès de Français ou de Normands qui utilisaient ces mots de la même façon?
Merci

En anglais "dinner" est le repas le plus copieux de la journée quel que soit le moment où il est consommée.
Mais «supper» est toujours dans la soirée.

Au 19ème siècle, les bourgeois prenaient 4 repas par jour en France, car ils "dînaient" avant d'aller au théâtre ou à l'opéra, puis "soupaient" après...

Ah... et nos très chers Anglo-Saxons ont photocopié les mots :-)

N'y-a-t-il pas de Québécois chez Tatoeba?

Au Québec on parle toujours du "Petit Déjeuner". Voilà le menu de McDonalds
http://www.mcdonalds.ca/ca/fr/m...breakfast.html

@Dejo
why did you unlink it from the German sentence ?

@sacredceltic. It was unlinked in error, and I forgot how to relink them.

Da ist der Satz wieder! ☺

Danke Pfirsichbäumchen

Grizaleono:
Je crois qu'il y avait quelques Québecois, mais ils ne sont plus actifs.

N'ont-ils plus le droit d'être actifs en français? :(

je ne vois pas bien comment qui que ce soit serait empêché...

Grizaleono:
Ce qui est formidable dans Tatoeba c'est cette possibilité pour une langue qui a beaucoup de dialectes (variantes régionales) d'être considérée comme une seule et même langue. Ma langue, l'amazigh (le berbère) a plusieurs variantes régionales, et certaines sont très différentes des autres. Cependant, nous considérons notre langue comme seule et unique, langue que nous appelons le tamazight (tamaziɣt), nous défendons son unité et nous oeuvrons pour sa standardisation (le développement d'une langue moderne, standard, pour la communication). D'autre part, avec le système de l'étiquetage (tags) sur Tatoeba, nous avons la possibilité de contribuer, chacun, dans sa variante régionale, tout en signalant à quel région appartient telle phrase. Donc, même les Québecois ou les autres francophones qui parlent des dialectes différents du français standard, peuvent étiqueter leurs phrases afin que les utilisateurs du site puissent connaître la variante en question.
^v^

@Amastan. C'est le but de l'Office québécois de la langue française d'améliorer le français utilisé au Québec à un niveau international. Certaines langues sont plus tolérants envers les dialectes que d'autres.
http://www.oqlf.gouv.qc.ca/index.html

Al Amastan:
Je crois que c'est le cas - ou ça a été le cas - pour toutes les langues. Le néerlandais "officiel" est (suivant certains linguistes "a été") une standardisation de diverses langues, ça a été le même cas pour l'allemand, sans doute aussi ou encore pour le français, l'italien, l(espagnol... Les diverses langues dites locales ont sans doute un charme spécial. Je vois qu'il y a des gens qui font des dictionnaires des langues locales (tant qu'elles existent!).
Le flamand parlé dans la Flandre française (je ne sais pas exactement, comment on l'appelle), défendu dans les écoles pendant un temps considérable, a de nouveau du succès.
J'ai l'impression que le breton a un succes pareil. Il y a des gens qui veulent un statut pour leur wallon.
Je suppose que le québécois, ayant été assez isolé du pays d'origine, a des particularités, tout comme l'africain (la afrikansa) a des particularités, et est considéré comme une langue à part. Les néerlandophones la comprennent assez bien et inversement. Pour nous il est intéressant de voir comment ils appellent les nouveautés: au lieu d'emprunter des mots étrangers, ils ont surtout utilisé la propriété des langues germaniques de former des mots composés (cette propriété a d'ailleurs été transprise par Zamenhof pour l'espéranto).
Quand j'allais pour la première fois à l'école, il nous était défendu de parler notre langue maternelle, le flamand, (considéré "vulgaire", langue du peuple). Il fallait apprendre le néerlandais, au moins en classe. Par après on nous poussait à parler l'ABN, le "néerlandais général civilisé" aussi pendant les récréations et partout ailleurs.
Les derniers temps on lit que des linguistes disent que le néerlandais du nord et celui du sud se développent en deux langues différentes...
La disparition des langues locales me semble une perte de cultures. Mais il est évident qu'une langue commune est un besoin, surtout quand les moyens de communication sont devenus quotidiens.
L'histoire semble se répéter...
Je désire beaucoup de courage et de succes à notre cher ami Amastan!
Quand je traduis ses phrases, je vois parfois beaucoup de phrases en amaziĥ, et je me demande pourquoi il y en a tant.
Maintenant je commence à comprendre un peu. Je suppose que ce sont des expressions locales. Est-ce que je me trompe?

Cher Léon,
Merci pour les informations ainsi que pour tes encouragements :-)
J'aime lire et poser des questions à propos des problèmes sociolinguistiques de toutes les langues actuelles. Une fois, j'étais dans une conférence à Tizi-Ouzou (Algérie), dédiée à la standardisation de l'amazigh, puis j'ai posé une question à l'un des conférenciers lui disant: "Quel serait l'avenir des dialectes amazighs menacés?" (Car, actuellement, il y a plusieurs dialectes géographiquement isolés et qui ne sont PLUS parlés par les enfants, en particulier dans la région de l'Atlas blidéen [sud d'Alger] et dans certaines oasis). Le conférencier m'a répondu que l'avenir de la langue amazighe ne serait pas en danger, car, actuellement, elle est de plus en plus prise en charge par les autorités (enseignement à l'école, reconnaissance en tant que langue nationale, chaîne de télévision, nouvelles chaînes de radio, édition de livres, etc.). Cependant, la standardisation et la reconnaissance officielles ne garantiront pas la survie des dialectes "vulnérables" ou menacés. "Donc," m'a-t-il répondu, "il y aura forcément des dialectes qui disparaîtront à jamais si leurs locuteurs ne veulent pas continuer à les parler." Cela m'a dérangé... mais c'était néanmoins vrai... Si les locuteurs d'un dialecte donné cessent volontairement de le parler, et ils en ont même honte... ils le détestent même, alors, il n'y a presque rien à faire pour essayer de le sauver. Mais j'ai bien dit "presque", car, aujourd'hui, avec le développement de l'informatique et des technologies de communication, nous pouvons faire beaucoup de chose, plus facilement et en un temps relativement court. Si des dialectes et même des langues entières disparaîtront mal gré ou bon gré dans un avenir proche, nous pouvons tout de même enregistrer des corpus (assez importants) et les garder pour les générations futures. Des langues mortes ont été ressuscitées grâce aux corpus écrits/enregistrés qui en ont été gardés (comme le cornouaillais, par exemple). Alors, nous aussi, rien ne nous empêche d'enregistrer des corpus et de les garder, même à l'état brut, sans même essayer de les analyser ou de les exploiter scientifiquement. Un jour, il y aura des gens qui s'y intéresseront aussi bien pour les étudier (les décrire linguistiquement) que pour les revitaliser.
Concernant les traductions multiples en amazigh d'une seule et même phrase d'une autre langue: pour le moment, je ne traduis pas dans plusieurs dialectes, mais dans un seul, le kabyle (parlé en Kabylie, nord-est de l'Algérie). Les nombreuses phrases reflètent les traductions possibles dans ma langue, en fonction du genre et du nombre, et des fois, en fonction du mot utilisé. Des fois, j'utilise un néologisme, puis, j'ajoute d'autres phrases en utilisant un mot "non-néologique".
Exemple: "You are sick."
La phrase anglaise ne précise pas si la personne malade est féminin, masculin ou féminin pluriel ou masculin pluriel. Alors, il y aura quatre possibilités de traduction en amazigh:
Kecc tuḍned (Tu es malade - masc.)
Kemm tuḍned (Tu es malade - fém.)
Kenwi tuḍnem (Vous êtes malades - masc.)
Kennemti tuḍnemt (Vous êtes malades - fém.)
Lorsque je commencerai à ajouter des phrases dans d'autres dialectes amazighs, je signalerai (avec des étiquettes) les dialectes en question.
Amike
^v^

Al Amastan:
Beaucoup de Flamands ne parlent plus leur flamand maternel à la maison. Une des causes est, que maintenant on se marie de plus en plus avec une personne d'ailleurs et vont habiter là, où ils ont leur travail, souvent un endroit, où la langue est différente de celle du père et celle de la mère. Dans le temps de mon grand-père beaucoup de gens ne se déplaçaient que de quelques kilomètres de leur maison. L'autre cause me semble, que l'emploi des "dialectes" est défendue à l'école. Mais après deux générations les descendents commencent à s'intéresser à la vie de ses aieux, et c'est à ce moment que des enregistrations vaudront de l'or (pour les descendents).
Merci pour l'explication sur vos multiples phrases. C'était pour pouvoir exprimer ces détails (pronom presonnel masculin/ féminin en pluriel, etc.) qu'on avait ajouté à l'IL (Internacia Lingvo, l'espéranto) dans le programme DTL (distributed translation language? un programme, qui utilisait l'espéranto comme langue centrale) des pronoms personnels à l'espéranto dans les années 1983. Par exemple: "ili" por la 3a persono plurnombra, "ihi" por viroj plurnombraj, "iŝi" por inoj plurnombraj. Normalement nous n'en avons pas besoin et ils n'ont jamais été officialisés.
Succès à l'amazigh et à ses parolants et défendeurs!
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