
de l'ouïghour

ah oui ? Mais tu écris toi-même "de l'arabe" et non pas "du arabe", alors pourquoi "du ouïghour" ?
Tous les noms de langues commençant par une voyelle fonctionnent de la même manière:
de l'anglais / de l'allemand / de l'albanais / de l'ossète / de l'ukrainien...

Ton exemple "ouolof" est à rejeter parce que son acception habituelle est "wolof". Donc ça commence par une consonne.
Moi, je dis de la cellulose d'ouate. le fait que certaines personnes disent "de la ouate" ne prouve rien en l'occurrence.
>je veux pas raconter de bêtises mais j'imagine que c'est une question de régularité phonologique.
Ben là, c'est à toi de le prouver. Je vois vraiment pas en quoi "ouïghour" ferait exception dans les noms de langues.
http://www.cnrtl.fr/definition/ou%C3%AFghour => "l'ouïghour"

Je ne sais pas si c'est lié, mais en anglais il y a (également ?) ce manque de clarté en ce qui concerne la prononciation (et l'orthographe) de ce mot. Il y a des gens qui utilisent "an Uyghur" (ce qui est juste, si on prononce le mot comme il faut), mais il y a également pas mal du monde qui dit "a Uyghur" (avec Uyghur prononcé comme "weeger"). Je ne sais pas si vous avez les mêmes problèmes en français...

ben moi j'ai pas de problème. Comme l'administration, la justice et l'éducation nationale, Je suis la règle de l'Académie française :
"En français, la liaison peut apparaître entre un mot qui se termine par une consonne et un mot qui commence par une voyelle ou un h non aspiré (voir aussi l’article Le haricot), si ces deux mots ne sont séparés par aucune ponctuation ni par aucune pause orale. Selon les cas, elle est obligatoire, facultative ou interdite. Les noms propres sont également soumis à la liaison.
La liaison est obligatoire :
- entre le déterminant et le nom : des(z)amis, tout(t) homme ;
- entre l’adjectif antéposé et le nom : un(n)ancien(n)usage ; ainsi on dira un savant(t)aveugle si aveugle est un nom, mais un savant aveugle si savant est le nom ;
- entre le pronom (sujet ou objet) et le verbe : ils(z)aiment, on(n)aime, ils vous(z)aiment, ils(z)y vont, courons(z)-y, donnez(z)-en ;
- entre est et le mot qui suit, dans des formes impersonnelles ou dans la forme présentative : il est(t)évident qu’il viendra ; c’est(t)à voir ;
- entre l’adverbe et le mot unis étroitement : trop(p)étroit ; bien(n)aise ;
- entre la plupart des prépositions monosyllabiques et le mot qui suit : dans(z)une heure ;
- dans la plupart des mots composés et locutions : un pot(t)-au-feu, mot(t)à mot, de temps(z)en temps.
Elle ne se pratique pas :
- après la conjonction et : un fils et une fille ;
- après la consonne finale d’un nom au singulier : un temps idéal, un nez épaté ;
- après le s intérieur dans les locutions nominales au pluriel : des moulins à vent ;
- après la finale -es de la 2e personne du singulier de l’indicatif présent et du subjonctif présent : tu portes un habit vert ; Il faut que tu lui écrives un poème. On fera en revanche la liaison lors de la lecture de vers ;
- après les mots terminés en -rt en -rs, sauf s’ils sont suivis de il, elle, on ou s’il s’agit du t de l’adverbe fort ou du s de toujours : de part en part, tu pars à huit heures (mais : quand dort-(t)on ? quand sort-(t)elle ?) ;
- devant un, oui, onze et les mots étrangers commençant par y : des oui ;
- devant les noms de lettres de l’alphabet : des i, des a.
Dans le reste des cas, on peut choisir de faire ou non la liaison mais celle-ci est plutôt la marque d’un langage soutenu.
On distingue par ailleurs deux types de fautes de liaison :
- le cuir qui consiste à faire une liaison en t à la place d’une liaison en z, et plus généralement à effectuer à mauvais escient une liaison en t : Il s’est mis(t)au travail ; J’ai cru(t)apercevoir un écureuil ;
- le velours qui consiste à faire une liaison en z à la place d’une liaison en t, et plus généralement à effectuer à mauvais escient une liaison en z : vingt(z)euros ; les dix-huit(z)ouvrages ; Il est venu aujourd’hui(z)encore ;
Ces deux types de liaisons fautives sont aussi appelés des pataquès.
Par extension, on désigne par pataquès, cuir ou velours toute liaison fautive, quelle qu’elle soit."
Dans le cas d'Ouïghour/ouïghour//Ouïgour/ouïgour, je ne vois pas bien quelle confusion cela pourrait produire.
Le fait de ne pas faire la liaison fait "entendre" un "h" aspiré inexistant, ce qui met un doute dans l'esprit quant à l'orthographe qui est pourtant limpide.
Je soupçonne fortement que comme Ouïghour peut comporter un "h" (au milieu) ou pas, les gens le prononcent comme si le "h" était en tête par incertitude de son orthographe...
Une autre explication, si tu as lu la règle de l'Académie, est que le mot "oui" est une exception aux liaisons. Mais ça n'inclue pas les autres mots commençant par la syllabe "oui-" et de toutes manières, ici, le "i" tréma empêche la prononciation en une seule syllabe. On doit donc prononcer "l'ouïghour": lou-i-gour
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